MERCREDI 20 MARS 2024

En train

50 € (entrées des musées + conférencier)

UNE JOURNÉE DANS LA PLAINE MONCEAU : ENTRE HÔTEL PARTICULIER ET ATELIER D’ARTISTE. AVEC CLAIRE GRÉBILLE

A partir de 1870, les architectes rivalisent d’invention pour bâtir hôtels particuliers et maisons d’artistes dans la plaine Monceau donnant naissance à un quartier « à la mode ».

La plaine Monceau va ainsi rassembler des exemples de l’habitat bourgeois du XIXème siècle : de très grands hôtels particuliers dont le meilleur exemple est l’hôtel Gaillard, des immeubles de rapport et des ateliers d’artistes. La renommée de ces artistes en attire d’autres ; très vite la plaine Monceau devient le quartier incontournable de la scène artistique et culturelle des années 1870-1890.

Dans ce centre névralgique de la vie mondaine, on trouve des peintres, de nombreux écrivains (les Dumas, Ed Rostand, Tristan Bernard…), des musiciens (Gounod, Saint-Saëns, Fauré, Debussy…).

Tous ces artistes se retrouvent dans les salons à la mode. Le meilleur chroniqueur de salon est Marcel Proust : Henner dine régulièrement chez ses parents, Boulevard Malesherbes !

Le matin : Visite du musée Henner :

Au début des années 1920, Marie Henner, nièce de l’artiste, choisit un hôtel particulier emblématique des maisons d’artistes de la plaine Monceau, la maison et l’atelier du peintre Guillaume Dubufe, pour devenir le musée Jean-Jacques Henner (1829-1905).

Les collections retracent l’itinéraire d’un artiste qui, au début du XXème siècle, était considéré comme un des plus importants de son temps.

De son Alsace natale à Paris où il fait sa carrière, en passant par la villa Médicis où il a résidé 5 ans suite au grand prix de Rome. Ses nombreuses œuvres permettent de comprendre comment travaillait un peintre « officiel » à l’époque de l’impressionnisme…

La visite de l’hôtel particulier permet de découvrir ce lieu qui fut atelier et demeure du peintre Guillaume Dubufe : l’ancienne salle à manger, le salon aux colonnes avec son plafond néo- Renaissance, le jardin d’hiver décoré de mosaïques…

L’après-midi : Hôtel Gaillard et CITÉCO

L’hôtel Gaillard est un château urbain de style néo-Renaissance. Emile Gaillard, banquier, est un riche collectionneur, amateur des œuvres du Moyen-Age et de la Renaissance.

Il se fait construire en 1878 le plus grand hôtel particulier de la plaine Monceau par l’architecte Jules Février : cet hôtel s’inspire des édifices de la Renaissance de la vallée de la Loire et plus particulièrement du château de Blois.

Lors de son aménagement, les critiques sont unanimes : on salue « une des œuvres les plus remarquables que la fortune d’un particulier ait permis à un architecte d’édifier ».

Le bâtiment témoigne du statut social de ses propriétaires ; il répond à 3 besoins : loger une famille, mettre en valeur une collection exceptionnelle et recevoir avec faste : en 1885, M et Mme Gaillard donnent un bal costumé de 2000 invités ! …

En 1919, l’hôtel particulier est racheté par la Banque de France ; la succursale de la Banque reste en activité jusqu’en 2006 avant qu’il soit décidé de transformer l’hôtel Gaillard en musée dédié à l’économie.

Un vaste chantier de restauration et d’aménagement est alors lancé : en 2019, la cité de l’Économie ouvre ses portes.

Les pièces historiques aux décors remarquables sont conservées ainsi que le monumental escalier d’honneur.

La visite nous permettra d’admirer l’hôtel Gaillard et nous apprendra à cerner un peu mieux les grands concepts économiques de notre époque.

JEUDI 4 AVRIL 2024

En train

50 € (entrées des musées + conférencier)

MATIN : COLLECTION AL THANI, « LE GOÛT DE LA RENAISSANCE », dans les somptueuses salles d’exposition de l’hôtel de la Marine.

Parmi les collections les plus prestigieuses au monde, la collection Al Thani comprend un ensemble exceptionnel d’oeuvres d’art couvrant une période allant de l’Antiquité à nos jours.

Encyclopédique dans son approche et représentative d’un large éventail de cultures et de civilisations, la Collection Al Thani célèbre la richesse de la créativité humaine et le pouvoir universel de l’art à travers les âges.

Cette exposition met en lumière les interconnexions du monde de la Renaissance, époque où explorations et découvertes favorisent les échanges de matériaux et d’idées tant à travers l’Europe qu’en des contrées lointaines.

La pensée et l’esthétique héritées de l’Antiquité connaissent parallèlement un regain d’intérêt. Dans ce contexte propice, de riches mécènes commandent alors des oeuvres d’art majeures, prisées depuis par les plus grands collectionneurs de l’histoire.

Réunissant plus de 130 oeuvres, l’exposition donne à voir sculptures, pièces d’orfèvrerie, bijoux, verres, textiles, peintures, objets exotiques… qui n’ont jamais été exposés à Paris. Oeuvres de Lucas Cranach, l’Antico, François Clouet, Donatello, Léonard de Vinci, ainsi que des objets d’art exceptionnels commandés aux artistes les plus talentueux de l’époque par des mécènes issus des familles royales et de la haute aristocratie.

APRÈS-MIDI : NOUS VOUS INVITONS À VOUS EMBARQUER AVEC NOUS AU MUSÉE NATIONAL DE LA MARINE !

Après 7 années de cale sèche, le musée de la Marine hisse à nouveau les voiles et reprend le large !

Le nouveau musée nous ouvre sa collection unique au monde : objets scientifiques et techniques, militaires, archéologiques et ethnographiques, mais aussi modèles, photographies, sculptures, peintures, textiles.

Le parcours muséographie expose désormais plus de 1000 pièces etse déploie tel un voyage en mer en 4 « Escales » et 3 « traversées »!

Au gré du cabotage, nous découvrirons maquettes, instruments de navigation, sculptures navales ( imposantes figures de proue…spectaculaire décor de poupe..), vues des ports de France par Joseph Vernet…un focus sur la puissance navale de la France, les rôles et missions de la Marine nationale, l’histoire de sa marine de guerre depuis le XVIIème siècle.

Une vraie invitation au voyage que nous ferons ensemble.

JEUDI 16 MAI 2024

En train

50 € (entrées des musées + conférencier)

MATIN : EXPOSITION BRANCUSI « L’ART NE FAIT QUE COMMENCER » au centre Pompidou.

Cette grande retrospective o¡re l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de Constantin Brancusi considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. Le parcours thématique, organisé autour des séries de référence de l’artiste, met en lumière les grands enjeux de sa sculpture : l’ambiguïté de la forme, le rapport à l’espace ou les jeux de mouvement et de reflet.

L’atelier de l’artiste, joyau de la collection du musée depuis son leg à la nation en 1957, forme la matrice du parcours : l’occasion unique de mettre en regard son contenu avec d’autres chefs-d’oeuvre de l’artiste provenant des plus importantes collections internationales.

L’exposition évoquera alors les sources de création et le processus créatif de Brancusi. Elle replace l’artiste dans son contexte artistique et historique et o¡re une chronique de ses amitiés avec nombre d’artistes d’avantgarde, tels que Marcel Duchamp, Fernand Léger, Modigliani.

APRÈS-MIDI : « LE DÉCOR DES GRANDES DEMEURES PARISIENNES » au musée Carnavalet.

Le musée Carnavalet est le plus ancien musée de la ville de Paris.

Il recèle de nombreux décors d’anciens hôtels particuliers qui ont été récupérés lors d’une destruction à l’occasion de travaux d’urbanisme ou lors de la revente d’un bâtiment.

Remontés dans plusieurs salles des hôtels particuliers Carnavalet et Le Peletier de Saint- Fargeau, ces décors miraculeusement préservés vous invitent à un voyage dans l’espace et dans le temps.

Ils sont souvent les derniers témoins de ce qu’étaient les décors riches et élégants des grandes demeures bourgeoises et aristocratiques de la capitale.

Vous découvrirez le somptueux cabinet de l’hôtel Colbert de Villacerf, les décors précieux de la chambre et du cabinet doré de l’hôtel La Rivière, de nombreux salons XVIII° aux boiseries raffinées (hôtels Brulart et d’Uzès), les fabuleux décors peints par Brunetti pour l’escalier de l’hôtel de Luynes et pour finir en apothéose, l’époustouflante salle de bal de l’hôtel Wendel dont le décor - dû au pinceau du catalan José Maria Sert dans les années 1920 - colonise tout l’espace disponible : un enchantement !

JEUDI 13 JUIN 2024

En car

100 €/personne comprenant le voyage en car A/R, le déjeuner et les visites



UNE JOURNÉE EXCEPTIONNELLE AU CHÂTEAU DE CHAMP DE BATAILLE

Chef d’œuvre de l’architecture du XVIIe siècle.

C’est en 1651 qu’est posée la première pierre du château de Champ de Bataille par le comte Alexandre de Créqui, compagnon de route du Prince de Condé, cousin du jeune Louis XIV.

Ayant participé à la Fronde contre le pouvoir royal, le comte de Créqui est condamné à l’exil sur ses terres. Il décide de se faire construire un palais qui lui rappellerait les fastes de la cour et qui lui permettrait de démontrer sa puissance : ainsi naquit le château de Champ de Bataille.

Alexandre de Créqui fait appel au grand architecte Louis Le Vau : le style classique, avec des lignes parfaites et des jeux de couleurs et de volumes, en fait un ensemble unique, avec des décors fastueux dignes des rois de France !

Jacques Garcia, collectionneur d’objets royaux dispersés lors des ventes révolutionnaires, rachète le château en 1992 pour leur servir d’écrin ; il lui redonne tout son lustre : un ensemble unique issu de ses collections y est présenté avec des objets exceptionnels dignes du Louvre ou de Versailles ! Cette collection privée est unique en France.

Nous visiterons le château et ses décors fastueux : Grand appartement avec ses magnifiques pièces d’apparat (salon d’Apollon, salon de compagnie, chambre de parade…) chapelle, bibliothèque, cuisines….

Le parc (45 hectares) : le plus grand parc privé d’Europe !

Un jardin anglais fait suite au jardin français dicté par Le Nôtre, puis se succèdent une suite de jardins aux ambiances aussi di¡érentes qu’oniriques. Des fabriques ponctuent la déambulation comme autant de rendez-vous…

Des milliers d’arbres sont plantés, des fontaines jaillissent du sol : entreprise colossale reconnue puisque le jardin est aujourd’hui inscrit aux Monuments Historiques.

Nous déjeunerons au restaurant « les terrasses du golf », à proximité du château.